An assessment of dialysis provider's attitudes towards timing of dialysis initiation in Canada

Can J Kidney Health Dis. 2014 Apr 7:1:3. doi: 10.1186/2054-3581-1-3. eCollection 2014.

Abstract

Background: Physicians' perceptions and opinions may influence when to initiate dialysis.

Objective: To examine providers' perspectives and opinions regarding the timing of dialysis initiation.

Design: Online survey.

Setting: Community and academic dialysis practices in Canada.

Participants: A nationally-representative sample of dialysis providers.

Measurements and methods: Dialysis providers opinions assessing reasons to initiate dialysis at low or high eGFR. Responses were obtained using a 9-point Likert scale. Early dialysis was defined as initiation of dialysis in an individual with an eGFR greater than or equal to 10.5 ml/min/m(2). A detailed survey was emailed to all members of the Canadian Society of Nephrology (CSN) in February 2013. The survey was designed and pre-tested to evaluate duration and ease of administration.

Results: One hundred and forty one (25% response rate) physicians participated in the survey. The majority were from urban, academic centres and practiced in regionally administered renal programs. Very few respondents had a formal policy regarding the timing of dialysis initiation or formally reviewed new dialysis starts (N = 4, 3.1%). The majority of respondents were either neutral or disagreed that late compared to early dialysis initiation improved outcomes (85-88%), had a negative impact on quality of life (89%), worsened AVF or PD use (84-90%), led to sicker patients (83%) or was cost effective (61%). Fifty-seven percent of respondents felt uremic symptoms occurred earlier in patients with advancing age or co-morbid illness. Half (51.8%) of the respondents felt there was an absolute eGFR at which they would initiate dialysis in an asymptomatic patient. The majority of respondents would initiate dialysis for classic indications for dialysis, such as volume overload (90.1%) and cachexia (83.7%) however a significant number chose other factors that may lead them to early dialysis initiation including avoiding an emergency (28.4%), patient preference (21.3%) and non-compliance (8.5%).

Limitations: 25% response rate.

Conclusions: Although the majority of nephrologists in Canada who responded followed evidence-based practice regarding the timing of dialysis initiation, knowledge gaps and areas of clinical uncertainty exist. The implementation and evaluation of formal policies and knowledge translation activities may limit potentially unnecessary early dialysis initiation.

Contexte: Les perceptions et opinions des médecins peuvent influencer le moment d’initiation de la dialyse.

Objectif: Examiner les perspectives et opinions des médecins relatives au moment d’initiation de la dialyse.

Type d’étude: Sondage en ligne.

Échantillon: Unités de dialyse communautaires et académiques au Canada.

Participants: Un échantillon représentatif de médecins au Canada.

Méthodes et instruments de mesure: Nous avons recueilli les opinions des professionnels impliqués en dialyse sur l'initiation de la dialyse basée sur le niveau de eDGF (inférieur ou supérieur à 10,5 mL/min/m2) grâce à un sondage envoyé à tous les membres de la Société canadienne de néphrologie en février 2013. Les réponses aux questions étaient exprimées par une échelle de Likert à 9 catégories. Nous avons préalablement testé le sondage afin d'évaluer sa durée et sa facilité d'administration. L'initiation précoce de la dialyse était définie par un début de dialyse en présence d'un eDGF supérieur ou égal à 10,5 mL/min/m2.

Résultats: Cent quarante et un (taux de réponse de 25%) médecins ont participé au sondage. La majorité provenait de centres urbains et académiques et pratiquait dans des programmes régionaux de suppléance rénale. Très peu de répondants avaient un protocole formel pour le début de la dialyse ou avaient révisés les nouvelles initiations de dialyse (n = 4, 3,1%). La majorité des répondants était soit neutre ou en désaccord avec l’affirmation que l’initiation tardive, comparée à l’initiation précoce, améliore les issues (85-88%), réduit l’utilisation d’une FAV ou de la dialyse péritonéale (84-90%), conduit vers des patients plus malades (83%), ou était rentable (61%). Cinquante-sept pour cent des répondants estimaient que les symptômes urémiques apparaissent plus tôt chez les patients âgés ou souffrant de comorbidités. La moitié (51,8%) des répondants estimait qu’il existe un seuil de DFG où ils débuteraient la dialyse chez un patient asymptomatique. La majorité des répondants initierait la dialyse pour les indications classiques de dialyse, telles que la surcharge volémique (90,1%) et la cachexie (83,7%). Cependant, un nombre significatif de répondants ont rapporté d’autres facteurs qui les conduiraient à initier la dialyse précocement, incluant éviter une urgence (28,4%), la préférence du patient (21,3%) et l’inobservance (8,5%).

Limites de l’étude: Taux de réponse de 25%.

Conclusions: Bien que la majorité des néphrologues au Canada ait répondu selon les lignes directrices basées sur les données probantes pour le moment d’initiation de la dialyse, des lacunes de connaissance et des incertitudes cliniques existent. La mise en œuvre et l’évaluation de politiques formelles et d’activités de valorisation des connaissances pourraient limiter l’initiation de dialyse précoce non nécessaire.